Autre blog intéressant avec textes et photos, celui de Muriel Barbery, la fameuse auteure de L'élégance du hérisson : http://muriel.barbery.net/
Egalement, notre fameux Julio Florez :
El Reto
Si porque a tus plantas ruedo
como un ilota rendido,
y una mirada te pido
con temor, casi con miedo;
si porque ante ti me quedo
extática de emoción,
piensas que mi corazón
se va en mi pecho a romper
y que por siempre he de ser
esclavo de mi pasión;
¡te equivocas, te equivocas!,
fresco y fragante capullo,
yo quebrantaré tu orgullo
como el minero las rocas.
Si a la lucha me provocas,
dispuesto estoy a luchar;
tú eres espuma, yo mar
que en sus cóleras confía;
tu me haces llorar; pero un día
yo también te haré llorar.
Y entonces, cuando rendida
ofrezcas toda tu vida
perdón pidiendo a mis pies,
como mi cólera es
infinita en sus excesos,
¿sabes tú lo que haría en esos
momentos de indignación?
¡Arrancarte el corazón
para comérmelo a besos!
Autres liens de poésie : sur le poete Cubain Eliseo Diego
SONETO de Pablo Armando Frenandez ( Cuba)
A Raul Camay in memoriam
If music be the food of love
W. SHAKESPEARE
Si del amor la musica es sustento
y quien canta es de dioses elegido
sabe que el cantor, que no responde a olvido
lo que es para los dioses juramento
Pulsa cantor tu enamorado acento,
que en contiendas de amor, nada es perdido
puede ser desafiado y combatido,
mas nunca se impondra mudar de intento.
si del amor la musica es esencia
que a dioses y mortales enamora,
aquieta con tu canto la dolencia
de quien solo consuela cuanto añora.
Y al exigir de amor que olvide ausencia,
sea la misma voz con la que implora.
Pablo Armando Fernandez
Puente abierto al amor in Ser polvo enamorado
textes |
Système énonciatif |
Jeux de mots / jeux phoniques |
Figures de style |
Le cageot |
- 3è pers : " il " = apparente objectivité du texte. Absence d'émotion.
|
" Cage / cageot / cachot " = Ponge fait de l'objet un mot-valise : humour dans la mesure où le cageot lui-même sert à transporter !
|
Personnifications : " font […] une maladie ", " sans vanité ", " ahuri ", " pose maladroite ", " sympathiques " : le cageot est personnifié et le poète souffre avec lui |
Le mimosa |
- " le voici " : déictique = c'est le poète qui parle et désigne le mimosa.
|
- Jeu de mots sur " mimosa " :
|
Importance de la métaphore filée du comédien : le mimosa est personnifié |
L'huître |
- Occurrences de " on " : valeur plus gle.
|
Importance du champ lexical du langage ou de l'écriture : " à proprement parler ", " une formule ", " gosier ", " perle ", " orner " (= ornements
du style)
|
Synecdoque : " les doigts curieux " : renvoient à l'activité de l'homme
|
Le verre d'eau |
- Présence nette de " je " :
|
Jeu sur la forme des lettres = calligramme
|
Parallélisme extérieur // intérieur
Métonymie contenu et contenant
|
Buts:
Développer une écriture personnelle
Utiliser leurs émotions et rêveries pour les connecter à la littérature
Travailler a deux professeurs
Faire des ponts entre les langues
Valoriser la section L
Déroulement de l'année:
1. traductions et cours de littérature en deux langues
corpus: Calderon, Gongora, Rimbaud, Baudelaire, etc.
2. sorties salon du livre, librairies, maison de la poésie
3. écriture de poésies.
1. les envoyer surfer sur internet
2. les envoyer à la recherche d'une photo
3. une poésie à partir d'une photo sans thème
4. le bruit du cdi pour faire des poèmes
5. un grand groupe
6. un poème difficile en français
7. une poésie de but en blanc
I. préparations :
1. traductions et explications de textes:
a. Calderon de la Barca, les stances de Sigismond :
b. stances de Rodrigue: le cid: pour se familiariser avec les vocabulaire guerrier: imaginer qu'il exprime la meme chose a ses amis.
2. découverte d'univers: Rimbaud, Aube, Baudelaire, invitation au voyage: ils sont souvent sentimentaux , et focalisés sur l'autre, voir s'ils peuvent dramatiser leur poésie et lui donner un décor, une capacité de suggestion.
3. une vidéo comme celle d'Owen Sheels, ou quoi que ce soit de dix minutes, cf l'Oulipo, pour les détendre. Ca peut être un reportage court, etc.
4. l'intervention d'un poète, cf notre poète invité en classe Enrico Bernal, qui explique sa passion et son érudition, son rapport à la lecture, et qui parle de comment il crée, ex : ce poète nous a expliqué que le poème peut durer quinze ans.
5. la visite d'une librairie avec des personnes qui ont consacré leur vie professionnelle aux livres.
6. le luxe: Madonaldo Liz, elle chante Julio Florez, et redicte le poème en chantant, mêlant voix parlée et chantée, les pousse à réagir et à écrire le poème inversé, à expliquer le poème de Julio et celui de leur camarade.
II. méthodes:
a. de Liz: dicter, chanter expliquer, faire expliquer, réécrire de manière inversée, et reformuler ce que les autres ont dit.
b. le Blitz: écrire un poème en 10 min, sans se poser de questions, sur un thème au hasard, une couleur, un sensation : le chocolat, le fruit de la passion, le vent, etc.
III. Exercices:
1. inverser la tonalité d’une phrase, d’un. Par exemple : Julio Flores: Flores Negras en sa version heureuse
FLORES NEGRAS
Oye: bajo las ruinas de mis pasiones,
y en el fondo de esta alma que ya no alegras,
entre polvos de ensueños y de ilusiones
yacen entumecidas mis flores negras.
2. à partir des personnages des séquences étudiées en cours de français: réaliser des odes aux Etres mythologiques:
(il s'adressent à Phèdre, à Orphée, pas forcément Vautrin)
Orfeo
|
Orfeo
Oh, gran orfeo seductor Con un solo cantar Capaz de controlar todo mortal y animal Tu destino sería fatal Tu más añorado deseo Imposible de realizar Tu profundo amor a los infiernos te guiará Y allí te traicionaría Tu triste destino serpia perder A tu amada y dejar tu alma desconsolada.
Alejandra Santana Orfeo
Fui dotado de un don sin prestigio Inútil en verdad. Perdido sin rumbo, Se va posando aquí y allá Ni ritmo, ni fuerza, ni delicadeza A la mayoría molesta Pues no es fácil de interpretar Amenazas y coquetería Se le atribuyen sin cesar Al que solo distraído viene y va Fui dotado de un don que no puedo disimular Y de don no tiene nada en realidad Solo la ceguera me impide alborotar Las furiosas bestias en las que mis ojos van a parar.
Lorraine Vernot |
3. A partir d'une photo, cf le livre d'Eliseo Diego : explications de textes d'un poème qui a une photo, ou de celui sur Budapest.
4. à partir de la musique,
Ecrire sur des musiques que l'on pourrait dire figuratives:
EAU: jeux d'eau de Ravel |
http://www.youtube.com/watch?v=J_36x1_LKgg&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
PROFONDEUR : Cathédrale engloutie de Debussy |
http://www.youtube.com/watch?v=JAVyKDDsM3s&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
SOLITUDE: des pas sur la Neige
|
http://www.youtube.com/watch?v=GBNpDpKjn1A |
|
RÊVERIE: Gymnopédies de Satie
|
http://www.youtube.com/watch?v=iHEpuj96bCg |
|
EPOPÉE: Fin de la 2e de Mahler |
http://www.youtube.com/watch?v=iHEpuj96bCg |
|
SIRÈNES impressionnistes: Sirènes de Debussy |
http://www.youtube.com/watch?v=-QMAlGAoiuQ&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
FÊTE ET FANFARE: Fetes Debussy |
http://www.youtube.com/watch?v=XZHrqpG55B4 |
|
FUNÈBRE: Chopin, marche funèbre Beethoven 7e |
http://www.youtube.com/watch?v=Hgw_RD_1_5I
14.36 de http://www.youtube.com/watch?v=7MqrBauptrE |
|
CALME ET REPOSÉ :Tchaikovski: mvt calme de la pathétique |
5.32 de http://www.youtube.com/watch?v=wHAfvUFtCIY |
|
JOYEUX JAZZ: sous le ciel de paris |
http://www.youtube.com/watch?v=muAz5LedKv8 |
|
RÊVERIE, DEPART, POLYPHONIE: Suave sia el viento |
http://www.youtube.com/watch?v=wjZF9gMuxaQ |
|
inquiétude en polyphonie: |
http://www.youtube.com/watch?v=k08ZYbvPDhc |
|
LE MARITIME, LA MER debussy |
http://www.youtube.com/watch?v=hlR9rDJMEiQ&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA&feature=mh_lolz |
|
UN MONDE EN CRÉATION: L'or du Rhin, de Wagner |
http://www.youtube.com/watch?v=v38pvBZlcaU&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
MÉLODIE À PARTIR DE POÈMES: clair de lune de Verlaine / Fauré |
http://www.youtube.com/watch?v=ZGf0w0zghFI&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
chant d'automne de Baudelaire/ Felicity Lott |
http://www.youtube.com/watch?v=yWZDfwtwOw4&list=PLAyv9bfAEqzJwtDc4E5j_KG-Nc4atkMuA |
|
Leon de Greiff, quatuor |
|
|
Sur la musique
La cathédrale engloutie, prélude de Debussy
* * *
C'est un rêve, mais un rêve triste,
il essaye de bouger et de grandir,
de surgir mais il tombe.
C'est un rêve qui pèse et qui tourne.
tourne sur lui-même et s'épuise,
ne tourne plus et s'éteint, mais ce n'est pas le réveil,
c'est un rêve triste.
Amalia Duica.
Fin d’une guerre
La victoire est le soulagement de l’Homme
Mais rien n’est comparable aux vies perdues
Loin dans les montagnes froides, règnent des âmes
Tous les crépuscules
nous sentons leurs présences
Ils nous chuchotent leurs souffrances, leurs amours perdues.
Dès l’aube tout s´éteint, la vie apparaît
les bouquets,
les bougies,
les noms gravés sur la roche
Rendent la joie, l’honneur aux hommes qui trouvent leurs chemins
Chacun s’envole en laissant derrière lui la liberté.
Se forment des étoiles dans le ciel
Elles indiquent qu’ils seront toujours présents dans nos cœurs
Les montagnes fleurissant de la douleur
Tout en montrant la fragilité d’une vie.
Anne Julie Candido
* * *
Oh! là! Ils arrivent! je les vois!
You there, close the gates!
Shut the castle down.
Prayers women! Pray for your sons' soul!
Ils prient sans se rendre compte
qu'aucun salut n'est possible.
Pas d'agnus dei.Pas de Kyrie.
Pray nontheless, chants and vocals
may you linger on in the distance,
In fields and chruches,
In hamlets and fortresses.
La bataille retenti, la gloire
s'excite parmi els soldats gragiles,
la victoireà venir nage entre les hussards.
A bas les autres!
Hold the walls, pray for strength.
Oh, loved ones! Quittes votre peau!
Sortes de vos os!
Faites de la peur une âme plus forte,
une âme courageuse.
Do not fear their stab! Cling to your swords.
Let the cavalry be its run master.
For tje king, for our sons, for our wives.
Trumpets and oboes altogether.
Drums lead them on, straight on.
Ils ne pourront pas supporter
la force de nos armes,
la lueur de nos chants.
Une lutte entre pays, fight for pride.
Brother to brother, des frères se battent.
Le violon du musicien résonne dans la cour,
and the distant court lays out their goodbyes
for the brave soldiers ready to die.
Ciel, pardonne-nous.
Let the fear be blown away by God,
live the horse, and the flag, and the mighty sword.
Julia Garcia
Remarque : Le plus beau est que l’on s’aperçoit que la distance entre les profs et les élèves s’estompe, ce qui est porteur pour la confiance, la complicité et la création.
Voici un poème du prof d’espagnol :
Trompe la mort et lève-toi
À l´appel du champ de bataille.
Ecoute le chant des choeurs
Qui battent en ton sein.
Ton chemin ne s´arrête pas, las,
Dans cette plaine moribonde.
Ton encre coule toujours, au compte-gouttes ;
Elle renaît de tes cendres.
La lueur de tes yeux brille
Et ravive l´or de ta quête.
Pare-toi de tes plus beaux atours,
embrasse la lumière du jour.
Réveille cette force
Qui ne t´a jamais quitté.
Et de brandir à nouveau
La foi en ton épée…
Combats tous ces fléaux
Qui t´empêchent de grandir.
Ta place est tout là-haut,
Au faîte de la colline,
d´où tu domineras la plaine reverdissante,
baignée de l´embrasement de tes feux.
Ta geste épique reprend ici.
Les futurs héros guettent le signal
de ton destin guerrier.
Tu es l´homme qui a puisé du torrent de la forge
pour y trouver la flamme éternelle
de la victoire inscrite dans le sang de l´ennemi.
Frédéric Duval
Remarques:
I. c'est très fructueux de les laisser écrire avec de la musique car :
1. ça fait un peu fondre la glace,
2. ça les déconcentre de la page blanche,
3. ça provoque une libération de l'imaginaire
4. comme c'est abstrait, ça leur donne en plus beaucoup de liberté
5. certaines musiques comme celle de Mahler sont en elles mêmes changeantes et narratives, ce qui peut donner du dynamisme à l'écriture de vos élèves.
II. faites vous votre propre liste musicale, ou la leur.
III. Vous pouvez aussi la faire à partir d'un film
-Ceci est aussi possible à partir d'un visionnage d'un film, par exemple Macbeth de Shakespeare.
- Anne Julie et le film Orfeu Negru: http://www.youtube.com/watch?v=ThgUCZpjCYw
Conhecido pelo amor perdido
Pelas canções hipnotizantes
Um dia você foi o homem com aquele sentimento de loucura no coração.
O amor tocava y guiava sua mão
O mundo esta os teus pés
Teu dom controla o universo com tuas melodias dadas
Você meu herói, fez tudo pela sua amada.
Perdida no inferno até lá le buscou
Com um só olhar, fugiu teu coração na escuridão.
Hoje em dia triste sem sentimentos
Transformou-se em um passarinho que cada manhã
Canta pra adoça as paixões humanas
Esquecendo o amor perdido, você voa em cada janelinha.
Adoçando os ouvidos dos apaixonados.
Anne Julie Candido
Pistes:
- La temporalité du poème : on ne peut pas seulement écrire un poème en 10 min, il faut qu'ils apprennent à la reprendre, certains le font chez eux, certains s'habituent a écrire des poèmes en classe, même pour eux. Mais ensuite les retravaillent-ils?
- Ecrire en lisant plus de poèmes, peut être imaginer un poème à écrire à partir d'un groupement de textes, ex: poèmes à la Muse.
Oda a la flor del jardín:
Amalia Duica.
Me levanto en la mañana y ya no estás
Te busco y no te encuentro
Ni te veo, ni te siento
Ya no podré tenerte nunca más.
Veo en la ventana la flor amarillenta
Y aunque vieja y triste, me trae paz
La certeza de no verte ya jamás
La calma después de la tormenta.
Esa flor tan delicada
Que hoy parece muerta,
Mañana viva y suelta
Atenderá la llamada
De un poeta enamorado,
De un corazón abandonado.
LorraineVernot
O belle fleur du jardin
Comme tu es pareille á toutes les autres fleurs qui t’entourent
Et comme serais tu belle si tu étais toute seule dans les bois.
Elise De La Croix
Flor ! entre las rejas
Tu miras hacia los caminantes de la alameda silenciosa
Tu misión es apacible, que te protege de los depredadores poéticos
Fresco es tu olor
Frescas las putas de sangre que se esparce en tu vestido fresco.
María Alejandra Santana
bella creación que creces con el sol
llena de movimiento como el rio, te encojes con el frio
el viento te hace danzar pero nunca te llegas a cansar
tus hermosos pétalos rojos al brillar
con el sol deslumbran mis ojos
tu olor le da ala vida un dulce sabor
tu belleza representa la inmortal grandeza
Tatiana Piñeros
Como lo reflejas todo
Todo lo que soy y lo que algún día fui
Que me da el impulso a seguir su mismo camino
Y ese tallo verde tan delgado y tan fino
Pero que todavía la mantiene en pie
Tal vez me querrá como a ellas las quieren asi
Pero si no, no importa, hay que también aprender a sufrir
Y así sus pétalos me recuerdan
Que eventualmente hay que caer
¿Cuántas veces te regalaron? ¿Cuántas veces te admiré?
Por tu perseverancia, tu fuerza, tu valor y tu belleza.
Federico Duval
Jardín interior del patio de mi alma
Flor de jazmín que exhala por la casa
La estampa dulce y fuerte de su olor
Y exhibe el manto de color vainilla
Islote de luz de un patio de guises
Polo a tierra para el joven Ulises
Cual sirena que se deja llevar
Por abejas sedientas de tu miel.
Le vent:
Elise De La Croix
Viento!
Laberinto
Escaleras
Arboles
Quien te pudiera alcanzar
En tu rumor suave y blanco
¿La alondra en su vuelo cortante?
¿Los gritos del gallo madrugador?
¿Las leves promesas del corazón abrumado?
Solo, creo los molinos del caballero loco y entusiasta.
Tatiana Piñeros
Lo siente en su cara y en su cuerpo
Pero nunca lo logra ver
Lo refresca y lo revive
Y lo hace renacer
En días de calor o de frío
Cuando lo quiere y cuando no
Él llega sin habérselo pedido
Le mueve sus cabellos
Cada uno en una dirección diferente
Cada uno con su propia vivacidad
Y en su cara, siente lo que nadie le pudo hacer sentir
Y cuando ese compañero constante no está
Un vacío invade su cuerpo
¿Qué sería de él sin su viento?
Sin su amigo
Sin todo lo que lo hace ser.
Federico Duval
Soplo alado de arrollante labor
Horadas en lo más profundo de mis huesos
Devolviéndome a los desiertos sin flor
Para abandonar el pudor de tantos besos
Azote húmedo de rigor agudo
Prendes en mi la dulzura de tu pecho
Empujándome a enderezar el timo
Para inflar el artimón de tu velero.
Lorraine Vernot
Tu descends des montagnes pour réveiller le clochard endormi
Tu poursuis les tuyaux pour le déguiser en flute
Tu joues avec les papiers oubliés
Et tu danses avec les feuilles sèches
Tu dessines dans les champs de maïs une marée jaune
Tu secoues ma chevelure
Voleur des odeurs que jusque-là m’appartenaient
Alejandra Santana
Te mueves como serpiente, entre el cabello de la gente
Que refrescas mi cuerpo y mi mente
Mueves todo a tu ritmo
Llevándolo en un viaje sin rumbo fijo.
Amalia Duica
Eres el frío, ers movimiento
La razón por las que bailan los que siempre están quietos
Eres el frío, eres movimiento
Eres la guía de las nubes en el inmenso azul del cielo
Eres el frío, eres movimiento
Eres el respiro del viajero
Eres el frío, eres movimiento
Eres aire nuevo, eres como el viento.
Perdu
Lorraine Vernot
En el confín de los bosques
Unos árboles se han reunido
Y narran las historias que de otros tiempos han vivido
Dos venados y una familia de hongos
Se sientan en círculo a escuchar
Un grupo de pájaros músicos
Transforman lo que antes era una historia en un cantar
Y así la fiesta perdida del bosque verdadero
Va empezando a alumbrar
Andrés Durán
Y allí nos encontrábamos
Los dos con nuestra fantasía
Y el viento que se fundía con mis ansiosos jadeos
Y allí entrabamos
Por fin solos con nuestros cuerpos
Y el ruido del río que corría
Acompañando nuestro encuentro
Caminábamos entre los arboles
Los animales nos huían
Y fue entonces cuando la encontramos
Era la piedra donde te conocería
Suave matiz, montañas perfectas
Gritos que con los pájaros se confundían
Nos unimos en alma y cuerpo
Y así fue como en el boque la perdería.
Tatiana Piñeros
“Sola, sola, sola” es lo único que puedo repetir
Sin nadie acá conmigo
¿cómo pasó esto? De llegan a ningún lugar
Entré en un laberinto, en un desierto del que ya no puedo salir
Todo esto es mi culpa, algo en lo que no debí confiar
Fue tu amistad y fue tu dulzura
Las que me trajeron a este lugar
¿y escapar? Eso ni modo, ya no puedo ni respirar
Perdida afuera, o perdida adentro
Ya todo da igual
Tengo que dejar de pensar en esto
En el odio que siento, hacia ti o hacia mi
Por ya no conocer mi rumbo
Pero te perdono, santa serpiente
No porque crea que mereces perdón
Pero porque al fin y al cabo
La que más merece la paz soy yo.
Amalia Duica
Elle alla chercher au fond de la mer
La chanson qui résonne dans l’ombre
Elle été guidé par son désir sombre
Jusqu’au centre de son chagrin amer
En face de l’eau qui danse
Elle s’en va et revient avec la mousse
Elle sent comment sa douleur devienne douce
Elle prend son dernier soupir, et se lance.
Federico Duval
Ou est tu fée Gwendoline
Quand viendras-tu me chercher
Au milieu de la mousseline
Perdu de vert entaché
A la recherche de la flamme
Pour me frayer un chemin
Dans le tréfond de ton âme
Dans ce palais cristallin
J’effeuille une a une les branches
De ces fantassins armés
Qui défendent à feu et à sang
La forteresseenchantée.
Alejandra Santana
Todos mis sueños y deseos envueltos por la oscuridad están
No me atrevo a desenvolverlos por miedo a perderlos
Perderlo todo, todo perderlo para cerciorarme de lo que quiero
Pero ahora el camino es incierto
No reconozco ni la dirección del viento.
daniela:
Black and blue
One way there
A blue line appears
No sky
No ground
Just black and blue
Constellations were at my feet
Glued to the mountains
No trees
No mountains
The first time, I looked down and saw
Just black and blue
And then… the first light appeared
No black
No blue
Everything had gone
Mother to son
Now that music and sound
Have been taken from you;
Your dignity gone astray,
I’ll greet you with words of joy,
Thinking I can make you stay.
If all you can hear is a distant echo
That sings of hope and lost expectations,
I will hum to your ear
With a voice like a child’s,
Filled with the pitch of my soul.
When joy is long gone,
Having run away with the sound of a smile,
Let me, willingly, rejoice your dawn,
Bursting into fits of laughter.
Attempting to delight you
Is my duty, my one loving task.
Let the tone of my love fill you with sound,
And never again shall you feel lonesome.
Caudales de destellos la iluminan, iluminan la calle.
Esa calle por la cual andamos sin meditar nuestros pasos;
Esa calle tan estrecha, tan llena de aflicción.
Más tediosa es la noche, más estrellada de angustias,
Cuando al cielo se une el ébano que despliegas;
Cuando tus pupilas se enzarzan con las perlas en la lejanía.
Faroles y andenes se ensañan contra mi voluntad de seguirte.
Los primeros iluminan tu inacabable incertidumbre,
Los segundos me aconsejan un sendero lejos de tu piel.
Es la noche, sin embargo, quien retiene mis ansias de quererte.
Y en la oscuridad de la noche, en ojos de brea, corren intrépidas
La duda y la vacilación, por tus murallas de silencio.
Tu silueta silenciosa acapara mis sentidos,
Se entrelaza con el rugido del callejón que nunca hemos dejado.
Poco de ese clamor subsiste ya, pues has hecho del bullicio melodía.
Andas por la vida cual paloma indecisa, paloma hermosa,
Nereida audaz. Que anhela pero huye al momento de dejar
Que por un instante, se le acaricie el plumaje azabache.
Julia Garcia
If life has left my heart
This is where I have arrived.
As always senses in the air
Surprise us.
As always….places in time
Remind us:
Surrender to Nature and cry.
Rest in the illusion of a forgotten lie.
Green grass and blue sky,
Everyone’s laughing and so, I,
Look at the picture of a goddamn old past.
No one’s looking and you might be the last…
…You might have lost all awareness.
A lonely yellow flower amazes
As do animals, plants, fruit…
And you can hear growing roots.
But you cannot taste and you cannot feel,
Sight disappears in this land, powerful and unreal.
Can I go back to what scares me the most?
Can I forget the most beautiful woods?
As I walk down the road of rage,
Strange shelters dare to ask me to stay
Or should I decide my own fate?
Is there anything that we can forget?
Only two things that we must respect:
Paradise on Earth,
Earth in Paradise,
Or an oasis from the moon,
An oasis in the afternoon.
A third-eyed place might be here soon.
deborah
(Poema de presentación)
Soy la que no puede ser más allá de su poder,
Y puedo a cada momento volverme a perder.
Soy y despierto como me acuesto,
Me acuesto con el sol y por la luna me despierto.
Busco a cada día un paso en el que me invierto,
Del deseo a lo mejor,
Me he hecho un mal mayor.
Soy como un sueño y sin escapatoria soy el dios.
Le presento a un yo exterior,
Lo que regurgita en mi interior.
He perdido toda y plena satisfacción,
Por 16 giros que la Tierra le ha dado al Sol.
En cuerpo y mente me apropio de la institución,
A cada estrella de placer le doy un adiós,
Y por pizcas de plenitud a Marte me doy.
Azar y Destino o deseo que no venga,
Fuerza que no tengo y aliento que envenena.
Sin aire en el espacio y sin voluntad que honorar,
Continuo por el mismo camino trazados a todos. Ya,
Decido entre pueblos de libertad y fraternidad,
Decido de pueblos protestantes que buscaron la oportunidad,
Les corto la lengua y escojo sangre, mares y oro quizá.
Cada día me renuevo en sonrisa vivaz,
Me alegra existir
Ser y revivir.
Del estoy no sé el cuándo.
Rutina, placer o miedo mejor,
Y sin saber por qué voy,
Por ahora escribo y, por ahora, aquí estoy.
Poema I
Yo soy el jinete de las Tinieblas,
Quimera de mis propias pesadillas,
Sombra de otros tiempos vividos,
Entre interrogantes y destinos.
Soy yo la distancia entre los Soles,
¿O venganza de mis propios temores?
Soy yo la sonrisa escasa y ajena,
Leyenda inventada y deshecha,
De insoportables contradicciones
A reacciones sin explicaciones.
Cuando espacios cruzados, invertidos,
Del arriba abajo sin sentido,
Y el mismo vaivén retorcido,
Siempre en la espiral seré el mismo.
Yo sería mi ilusión ideal,
Yendo por el camino de un mortal,
De no ser por visiones astrales,
U otras corduras agonizantes.
Lo pierdo todo y todo me pierde a mí,
Y me hundo en mi visión de la ceguera.
Lo pierdo todo y todo me pierde a mí,
Y olvido el ritmo del tiempo al pasar.
Soy la excusa de la vida en sí,
Y el caos del mundo en frenesí.
Lo pierdo todo y todo me pierde a mí.
Principios de traslación
Volatiliza y refuerza el caos,
Los microcristales te envician con morfina,
Y te desvaneces en la perplejidad del enigma.
Te dejas hundir en la ambrosía,
Te vuelves cuarzo en su sangría.
Una capa amarilla de quinoleína,
Sufre el despecho de su tácito beso.
Brillar como gema ante su anhelo,
Colores inéditos y escapes deshechos.
Eres supernova de tu mente
Y estallido por su mano ausente:
Estropear el orden ficticio de su sinapsis,
Y por brillos de zafiros, entrar en hipnosis.
Fundir el rubí a la esmeralda
Y dormir en el olvido de un opaco despertar.
Lagunas de mercurio son playas de tranquilidad,
Cuando el recuerdo de la memoria repetir,
Nos lleva a malograr el ensueño ideal.
Epifanía en hojas de papel
Frente al propósito de escribir sobre ti,
Espero ir más allá del relato.
Y que en esta hoja
No se diferencia ni una ni la otra
Y todo parece ser igual
Y nada puede enmendar.
“Cosa” y “moza” no parecen variar,
“Perdón” y “sermón” se parecen ajustar.
No puedo ni siquiera explicarles lo que eres,
Una mujer que me obligó a escribir sobre ella.
Una mujer que creyó en unas vacías palabras ajenas.
Una mujer que desmintió una ocasional sonrisa.
No puedo escribirles sobre ti.
Escribir que eres mujer
O decir que eres mar
Sonido
Vértigo
Todo me da igual.
¿Qué sé?
¿Una mujer tibia como la luz de otoño?
¿Una mujer callada como la nieve en invierno?
Nada me sirve
Y todo parece redundar.
Una imagen me convendría mejor:
A contraluz
Tras la montaña
Una luz etérea
Que viene y va
Me ha de cegar
Como de las manos se me va.
Yo que me propongo escribir,
Yo que intento verte escrita.
Yo no puedo decir que eres arena entre mis pies,
Yo no puedo mirarme y acordarme de ti.
Mujer
Que si a veces pienso que no existes
Perdona.
Tranquila
Que a veces pienso no existir.
Mejor no haber existido.
Nunca haberles mentido sobre ti.
Y haberles dicho
Que eras escurridiza como el viento,
Escasa como las auroras
Y agonizante como el anochecer.
No puedo escribir cuando la pluma es arena,
La luz noche,
El aire viento,
El frío invierno,
Las voces sonido,
El equilibrio vértigo,
Un atardecer otoño…
Y mi vida,
La vida, mi nena,
La vida, mi vida,
La vida es mentira,
Y mi nena, la vida,
La vida muerte.
Phèdre, par Aricie
Toujours de côté il semble me laisser,
Je marche, je cours et dans mon lit je cris.
Mes frères par chaque porte semblent me visiter,
Étant morts je ne peux vivre et dans la Mort je vis,
Les plaintes, les soupirs et les ombres se répondent,
Sans Pallantides et sans la fin du jour s’avertir,
Je ne peux l’éviter jalousie et peur me confondent,
À chaque nuit par ma fatigue et désespoir vaincue,
Je crois voir mon amant par cette vieille émue,
La rage et la honte de ma lignée battue
Ne valent point le désir dont je suis éperdue.
Mais le voici son père qui revient,
Et qu’à l’inceste affreux devrait mettre fin.
Quoi ? Mon amour veut faire ma gloire,
Avec Théramène fuis et me laisse le pouvoir !
Un monstre aux écailles jaunissantes lui enlève la vie,
Lui, pour éviter le soupcon, ne prononce qu’Aricie.
Chocolat
D’un monde lointain le dernier goût,
Nous arrive en Europe, peuple de fous,
Qui, à force d’usurper le noir trésor,
Fait de l’afrodisiaque de l’argent et de l’or.
Mousse insaissible entre les lèvres,
Un marché à conquérir , dès les enfants jusqu’aux grand-mères.
Le délicat chocolat fait aux jeunes filles rougir,
Les petits crier et les anciens s’évanouir,
Les unes par crainte d’être vues en extase,
Les autres par peur de se faire une impasse,
Et enfin, les derniers pour une fin exemplaire
Donner à la vie,
Et pouvoir au lit chaque nuit
Se dire : « Aujourd’hui, la mort imminente
N’a plus un goût amère. »
Maracuya
Sans qu’on puisse le voir, déjà à la bouche,
Le fluide et la chair du jaune au rouge,
On se plonge tout de même dans le fruit, pure,
On s’y jette et on oublie de la vie l’amertume,
Abstinence qui se fait sentir à la langue,
Les nerfs, la soif et le tremblement des anches,
Entre les vagues et la salive.
Dans les graines de sucre, une âme vive
Fait la rencontre de son vieux pays,
Que ni l’Afrique, France ou Ètats-Unis,
Peuvent de la passion en imiter le fruit.
If life has left my heart
This is where I have arrived.
As always senses in the air
Surprise us.
As always….places in time
Remind us:
Surrender to Nature and cry.
Rest in the illusion of a forgotten lie.
Green grass and blue sky,
Everyone’s laughing and so, I,
Look at the picture of a goddamn old past.
No one’s looking and you might be the last…
…You might have lost all awareness.
A lonely yellow flower amazes
As do animals, plants, fruit…
And you can hear growing roots.
But you cannot taste and you cannot feel,
Sight disappears in this land, powerful and unreal.
Can I go back to what scares me the most?
Can I forget the most beautiful woods?
As I walk down the road of rage,
Strange shelters dare to ask me to stay
Or should I decide my own fate?
Is there anything that we can forget?
Only two things that we must respect:
Paradise on Earth,
Earth in Paradise,
Or an oasis from the moon,
An oasis in the afternoon.
A third-eyed place might be here soon.